Première partie de mise au point.
Tours 1 à 5
Avril 1969. Le 2°REP, récemment arrivé au Tchad, s’élance vers l’Est où les rebelles progressent. Chaque compagnie prend un itinéraire différent. Le 29 avril, veille de Camerone, la 2° compagnie roule vers Mangalmé. Le convoi s’étire sur la route, à distance de poussière. Après la première section, l’adjudant Chiaroni dans sa jeep de commandement précède l’équipe logistique (un camion citerne et le camion de dépannage). Puis arrive la deuxième section, chef de section et mitrailleuse 12,7 en tête.
Des touches de piano coupent la route. Le capitaine Milin, qui roule en tête, ordonne de resserrer le convoi.
Tour 6
L’adjudant Chiaroni franchit à son tour l’obstacle, puis l’équipe logistique y arrive. Une embuscade se déclenche alors.
Deux hordes tchadiennes équipées d’armes blanches (5 sections d’assaut chaque) et de quelques fusils (4 équipes de tireurs chaque) s’élancent l’une contre la jeep de l’adjudant, l’autre contre les camions empêtrés dans les touches de piano.
Chiaroni abandonne sa jeep, et le tireur d’élite à bord du camion de dépannage fait de même. Le lieutenant Germanos, qui débouche à ce moment d’un virage, débarque aussi et fait mettre en batterie sa mitrailleuse de 12,7.
Tour 7 (initiative tchadienne automatique)
La première horde tchadienne ouvre le feu sur le camion citerne, mais ses mauvais fusils sont inefficaces. Deux sections se précipitent, l’une pour bloquer la route devant les camions, l’autre pour les attaquer et les détruire à l’arme blanche. Le reste se jette en vague humaine sur les tireurs d’élite. La 12,7 tente d’intervenir mais en vain (les tireurs sont à peine en position !), et l’assaut déferle. Mais les tireurs d’élite se sont munis en abondance de grenades en quittant leur camion, et ils tiennent à distance les assaillants et leurs pauvres armes blanches, tout en leur causant des pertes (échec de l’assaut, une section à trois pas ennemie éliminée).
La deuxième horde, rendue prudente, ne lance pas de vague humaine (échec au test d’initiative). De plus, Chiaroni neutralise les premiers rebelles qui s’approchent (tir d’opportunité à bout portant). Les autres se contentent de détruire la jeep (proie facile) et d’encercler l’adjudant Chiaroni et son équipe.
Les légionnaires parachutistes de la deuxième section réagissent enfin. Un premier groupe débarque à côté de la 12,7 et ouvre le feu, relayé par la mitrailleuse. Les tireurs d’élite ayant réussit à prendre un peu de champ, la 12,7 tire à pleine puissance, élimine le PC ennemi, et neutralise les deux sections d’assaut. Voyant cela, le deuxième groupe qui arrive en camion s’approche au plus prêt, et donne l’assaut au pied de ses camions. Le choc éclair balaye les rebelles, qui sont anéantis.
La première horde tchadienne, ayant perdu la moitié de ses effectifs et ses chefs, se débande (démoralisation de la formation) et s’enfuit.
Le dernier groupe de légionnaires parachutistes, qui se trouvait le plus loin de l’embuscade, arrive au plus vite en camion.
Tour 8 (initiative française)
L’adjudant Chiaroni tente d’échapper à ses poursuivant. A la grenade, il s’ouvre un chemin parmi les rebelles (assaut réussit, la section rebelle neutralisée est éliminée).
Les tireurs d’élite se mettent en position de tir et clouent une section tchadienne. La 12,7 mm en neutralise une deuxième, et les trois groupes s’avancent à pied dans les touches de piano, pour tenter de couvrir Chiaroni.
Les tireurs tchadiens échouent à abattre Chiaroni. Les sections d’assaut tchadiennes s’élancent. Une est stoppée par les tirs de la deuxième section de légionnaires parachutistes, mais une autre rattrape Chiaroni. Ils se défend énergiquement (deux pertes à la section assaillante), mais finit par succomber percé de sagaies.
Deux équipes de tireurs tchadiens quittent le champ de bataille, objectif atteint.
Tour 9 (initiative française)
Les tireurs d’élite neutralisent la section précédemment clouée. La 12,7 stoppe une section et neutralise le PC de compagnie. Deux des groupes de la 2° section stoppent une section, neutralisent deux groupes de tireurs, et vengent Chiaroni en éliminant ce qui reste de la section qui l’avait massacré.
Le dernier groupe s’élance à l’assaut. PM et grenades contre sagaies ne laissent aucune chance aux Tchadiens déjà neutralisés, dont une section est éliminée.
Les Tchadiens, assommés par la puissance de feu française, ne pensent qu’à s’abriter (unités toutes stoppées ou neutralisées) et ne peuvent réagir. De plus, ils deviennent hésitants.
Tour 10 (initiative française)
La puissance de feu française continue à jouer à plein.
Les tireurs d’élite maintiennent leur feu sur leur cible, qui perd un pas de combat avant d’être éliminée par la 12,7. La 12,7 élimine ensuite le PC. Les deux groupes en appui feu neutralisent ou stoppent à nouveau les unités qui s’étaient remises et s’apprêtaient à réagir.
Et un nouvel assaut élimine une nouvelle section tchadienne.
Cette fois, les Tchadiens craquent (formation démoralisée) et s’enfuient dans toutes les directions.
Les Tchadiens ont subis de lourdes pertes (23 pas de combat), mais les Français ont perdus un groupe de commandement et trois véhicules, dont le soutien logistique de leur convoi. Même si le calcul des conditions de victoire n’est pas finalisé, je range ce résultat comme un match nul avec avantage aux Tchadiens.